Haïkus de rêve
Eté austral
Nage tout près du géant
Tel une bulle
Courant d’air chaud
Déploie ton envergure
Jusqu’à plus soif
Apesanteur
Sur la planète bleue
Mon regard tombe
Homonymes à mimer !
Ces vers verts versés dans l’art de siroter des vers et des versets se noieraient dans leurs verres s’ils ne s’évaporaient pas sous leurs serres.
La cour court et crie au courroux dès que le coq caquette que sans son concours la basse-cour ne saurait conclure une chasse à courre.
Inspirés de l’inépuisable « Agenda du (presque) poète » de Bernard Friot.
Absurdes vérités ?
Le commun peut-il s’avérer exceptionnel ?
Le silence est-il une expression du bruit ?
Peut-on s’approcher du lointain ?
A partir de quand un jeune devient-il vieux ?
L’arrivée soudaine d’une vague de chaleur en refroidirait plus d’un !
Si on a parfois l’alcool triste, peut-on connaitre une sobriété heureuse ?
Quand la nuit dort-elle ?
Un bruit peut-il se taire ?
L’amertume peut-elle être palpable ?
Une mauvaise haleine peut-elle nous mettre au parfum sur celui qui la souffle ?
également inspiré de l’« Agenda du (presque) poète » de Bernard Friot.
Atelier d’écriture (Animé au pied levé par votre serviteur ;-), MJC de Portes les Valence
Lundi 14 avril 2014
Les cris du jour ou l'écrit du jour ? C'est peut-être le texte de la semaine (et pourquoi pas de l'année ?!!!!)
directement sorti de mon inspiration poétique, où chacun est libre de traverser la frontière entre fiction et réalité...
Bonnes lectures !
mardi 15 avril 2014
samedi 12 avril 2014
Les coups du haïku
Faux haïku d’espoir vrai
Electrodes en fleur
La tempête fuit
La chance encore rit
Vrai haiku de faux espoir
Elle s’installe
La froide gerçure
Chauffe mon cœur
Electrodes en fleur
La tempête fuit
La chance encore rit
Vrai haiku de faux espoir
Elle s’installe
La froide gerçure
Chauffe mon cœur
mardi 8 avril 2014
Racines
Je m’appelle Nirré. J’ai quatre-vingt-trois ans, pas si vieux pour un individu de mon espèce. Je suis né sur les pentes abruptes de la cordillère des Andes, au sud du Chili, là où la montagne épouse l’océan. J’ai déroulé mon enfance au bord d’un fjord patagon au relief couvert de brume, légère écume oubliée par le ressac, accrochée aux branches de la luxuriante forêt qui m’a vu naitre. Jusqu’à vingt ans j’ai vécu au fil des saisons. Chaque année je me laissais bercer par les histoires que m’apportait le vent l’été. Je m’habillais de velours chatoyants l’automne. Je m’endormais couvert de neige l’hiver. Au printemps, je ne me lassais pas d’être inondé de pluies fraiches, puis séché par les doux rayons de soleil traversant les feuillages tendres. Cela aurait pu continuer ainsi jusqu’à ma mort sans que j’en souffre jamais. Mais un jour, j’ai découvert que je pouvais voyager. Depuis, je n’ai plus cessé !
… l’extraordinaire épopée d’un jeune homme au destin hors du commun. Sylvio va rencontrer des êtres exceptionnels au cours d’un voyage initiatique dans un monde bouleversé et vivre des aventures dont il sortira définitivement transformé…
Pour lire la suite, cliquez ici !
Cette nouvelle étant une fiction, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne serait que fortuite et pure coïncidence. Par ailleurs, certaines scènes pourraient heurter la sensibilité de certains lecteurs. Ces précisions apportées, espérons que la lecture de cette histoire vous sera agréable.
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