Poème « équestre » dédicacé au licol sans nom...
Ça galope, ça galope, ça alope
La nuit s’est arrêtée et ma tête raisonne de ce pas grossier
Ça alope, ça galope, ça galope
Mon cœur s’emballe à tout rompre et je ne parviens pas à suivre cette cadence infernale
Ça galope, ça alope, ça galope
J’ai tenté de m’affranchir du joug de mon labeur, de sortir de l’ornière
Mais j’y suis maintenu d’une poigne de fer par ma cavalière
Ça alope, ça galope, ça alope
Parviendrai-je à m’en extraire ? à lui faire lâcher la bride ? à desserrer la sous-ventrière qui me serre le bide ?
Ça alope, ça alope, ça galope
Je ne me ménage pourtant pas à la tâche
En retour je reçois mépris et coups de cravache
Ça alope, ça galope, ça alope
Avec ou sans G ?
Vais-je gérer ou continuer à errer ?
Et si on allait au pas ?
Ce serait plus léger ?